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Message par Carlota Emeryk Lun 22 Jan - 8:17

La Transition Énergétique de l'Espagne : 
vers les énergies renouvelables, vers le solaire.




PARTIE 1

État actuel de l'Espagne dans les énergies renouvelables
en général et l'énergie solaire en particulier.




DOCUMENT 1 - Revue Réalités industrielles 2008



  1. L'offre d'énergie




  • L'énergie en Espagne en 2008



Fortement dépendante en énergie (en 2008, près de 80 % de ses approvisionnements énergétiques provenaient de l’étranger contre 50 % de moyenne pour l’UE) et mauvaise élève par rapport aux objectifs de Kyoto (+42 % d’émissions de gaz à effet de serre en 2008 par rapport au niveau constaté en 1990, l’année de référence, soit une progression bien supérieure aux 15 % maximum accordés sur la moyenne de la période 2008-2012), l’Espagne a fait le choix de promouvoir les énergies renouvelables : en premier lieu, l’énergie éolienne, puis l’énergie solaire. Selon le bilan 2008 présenté en avril dernier par El Instituto para la Diversificación y Ahorro de la Energía (IDAE, l’équivalent de l’Ademe en France), les énergies renouvelables (ENR) ont représenté, en 2008, 7,6 % de l’énergie primaire, soit 0,6 point de plus qu’en 2007. Pour ce qui est de la production d’électricité, la part nette des énergies renouvelables a atteint 20,5 %, dont 12 % pour l’éolien, le solaire étant encore marginal (respectivement 0,2 % et 0,003 % en 2007, pour le solaire photovoltaïque et le solaire thermoélectrique), malgré un taux de croissance à trois chiffres (+ 400 % en 2008). S’agissant de l’électricité sous régimen especial81 % de celle-ci était, en 2008, d’origine éolienne, la mini-hydraulique fournissant, quant à elle, 11,8 %, la biomasse et le solaire représentant respectivement 6 % et 1,3 %.
Tableau 1 - Utilisation (en %) des différentes énergies dans la production d’électricité en 2007 (source : ministère espagnol de l’Industrie, du Tourisme et du Commerce)
(***) Ce pourcentage des ENR se décline de la manière suivante : hydraulique (9,7), éolien (8,Cool, biomasse et résidus (1,4) et solaire photovoltaïque (0,2).




Depuis 1997, les autorités espagnoles ont dessiné à travers différents plans, les contours d’une politique très dynamique de développement des ENR. Les objectifs ambitieux en s’appuyant sur des mécanismes de promotion des ENR, essentiellement financiers : subvention à la production et primes à la vente lorsque les producteurs optent pour le marché libéralisé et vendent leur électricité à la bourse espagnole de l’électricité, OMEL. En parallèle, le Gouvernement espagnol a entrepris, depuis 2005, une politique de promotion de l’efficacité énergétique.
D’aucuns estiment que ce succès est avant tout dû aux aides financières constantes, fortement inspirées du modèle allemand, apportées au secteur éolien, qui absorbe à lui seul 90 % des primes. Si aujourd’hui l’ensemble des opérateurs s’accorde à considérer que le bouquet énergétique espagnol est relativement bien équilibré, certains d’entre eux estiment cependant que l’abandon progressif du nucléaire et la montée en puissance de l’éolien devraient compliquer la stabilité de la production en énergie électrique d’ici 2012-2014, et davantage encore, à plus long terme (2030). Dans ce contexte, le renforcement de l’interconnexion électrique franco-espagnole, par la construction à venir d’une ligne transpyrénéenne THT, devrait remédier pour partie à ces risques d’instabilité, en permettant à l’Espagne d’accéder à davantage d’électricité française (dans la limite, bien sûr, de la disponibilité de cette dernière).

Cette fragilité dans la sécurité des approvisionnements, liée aux effets d’insularité qui affectent le système électrique ibérique, a conduit les autorités espagnoles à développer une politique de capacité de production autonome. Ces efforts ont permis à l’Espagne d’afficher, en 2008, un bilan globalement exportateur d’électricité (avec un solde de 11 200 GWh) et d’aider ponctuellement le système français à faire face à ses besoins dans des moments critiques, comme la canicule de 2006 ou la tempête de 2008. L’Espagne et la France ont dans ce domaine des intérêts communs, qui justifient qu’elles abordent ensemble, au niveau européen, la problématique de la sécurité de leur approvisionnement énergétique.




  • L'Espagne en énergie solaire







Quant au solaire, tant photovoltaïque (l’Espagne assure 7 % de la production mondiale de générateurs) que thermoélectrique (avec ses multinationales leaders mondiales : Abengoa, Gamesa, Iberdrola Renovables, Acciona Energía…) et thermique, il représente, lui aussi, avec un chiffre d’affaires de 260 millions d’euros et plus de 10 000 emplois directs et indirects, les prémisses d’une filière industrielle en pointe à l’échelle internationale.

PS 10, Andasol 1 et les quatorze autres centrales qui les rejoindront dans les mois à venir, devraient permettre d’atteindre une capacité installée globale de 800 MW, dépassant les 500 MW programmés par le PER 2005-2010. Selon M. Carlos Muñoz, président de la section solaire thermoélectrique de la Asociación de Productores de Energías Renovables, les demandes d’autorisation, en cours, des différents projets ne représenteraient pas moins de… 14 GW ! Il est clair qu’il y a un véritable effet d’aubaine : en ces temps de crise, où le secteur de l’immobilier (moteur de l’économie espagnole, avec le tourisme) s’est effondré, miser sur la prime gouvernementale de 27 centimes le kWh est alléchant, pour des investisseurs disposant de capacités financières.

En ce qui concerne la R&D, l’Espagne est en pointe, grâce notamment à la Plataforma Solar de Almería (PSA) du CIEMAT (Centro de Investigaciones Energéticas, Medioambientales y Tecnológicas), présentée comme le plus grand centre de recherches européen en la matière (120 personnes, pour un budget hors salaires de 10 millions d’euros).

L’Espagne occupe désormais la première place mondiale en termes de puissance installée, devant l’Allemagne (qui n’a installé, en 2008, «que» 1 350 MW). A l’origine d’un tel emballement, les subventions très attractives du Gouvernement, via, en particulier, le rachat systématique de l’électricité produite: les 46 730 installations comptabilisées par la CNE en fin d’année dernière ont reçu 791 millions d’euros de primes.
En 2008, qui réduit sensiblement les montants de primes alloués (réduction de 42 euros par MW à 32 euros, pour les installations au sol, et fixation à 34 euros pour les installations sur toit) et il a décidé de fixer (au grand dam du secteur) un maximum de 500 MW à installer au titre de l’année 2009. Le coup de frein escompté par Madrid a bien eu lieu : entre octobre et décembre 2008, seulement 8 MW ont été installés, selon la CNE. Ce tournant des politiques publiques a « déprimé » cette industrie, même si de nombreux acteurs reconnaissent qu’il était grand temps de « mettre de l’ordre » dans ce secteur.

Il n’en reste pas moins que de grandes installations ont vu le jour, qui peuvent servir de modèles. La station solaire SPEX (inaugurée en octobre 2008), d’une capacité de 30 MW, est la plus grande station photovoltaïque du monde à être dotée d’un dispositif de suivi de la trajectoire solaire. Cette station de 195 hectares, située en Estrémadure, représente un investissement de près de 250 millions d’euros.
Le toit de l’usine General Motors est désormais surmonté de 85 000 modules solaires, pour une surface totale de 183 000 m2. Ce projet, développé par Veolia Environnement, Clairvoyant Energy et le gouvernement de la Communauté autonome d’Aragon, a nécessité 50 millions d’euros d’investissement.

Au point de vue de la R&D, trois axes de développement sont proposés dans le PER 2005-2010 :

  • assurer l’approvisionnement en silicium (→ pour fabriquer des panneaux solaires photovoltaïques) et développer le savoir-faire en matière de fabrication des cellules ;

  • développer des systèmes à concentration (lentilles de Fresnel, notamment) ;

  • étudier l’intégration du photovoltaïque au bâti.






POINTS A RETENIR (schématique)




L 'Espagne énergétiquement dépendante de l'étranger
Les intérêts communs avec le pays frontaliers, et même le reste de l'Europe pourraient être exploités
Les énergies renouvelables représentent environ 20 % de l'énergie totale consommée en Espagne
Parmi les énergies renouvelables, le solaire en représente que 0.2 % (principalement photovoltaïque)
L'Espagne cherche à développer les énergies renouvelables (ERN) surtout grâce à des aides financières, cependant 90 % de ces aides vont à l'éolien
Les multinationales espagnoles sont importantes dans le secteur solaire et des énergies renouvelables
L'Espagne a des centre de recherche sur les ERN importants
L’Espagne occupe la première place mondiale en termes de puissance installée, devant l’Allemagne (A l’origine d’un tel emballement, les subventions très attractives du Gouvernement, via, en particulier, le rachat systématique de l’électricité produite)
MAIS – ce sont des données de 2008, depuis l'Espagne a traversée une crise qui a certainement eu des conséquences importantes notamment dans le domaine des énergies renouvelables.
DOCUMENT 2 – Article Expansion 2017



Un total de 139 pays, dont l'Espagne auraient la capacité de fonctionner en 2050 avec des énergies renouvelables, d'après une équipe internationale de chercheurs alemands, danois et et américains de l'Université de Stanford.

Dans le cas de l'Espagne, les chercheurs soulignent que l’Espagne pourrait fonctionner uniquement grâce a des énergies renouvelables : 33,5 % d'énergie éolienne terrestre, 17,2 % de panneaux solaires sur les maisons, 13,6 % d'énergie éolienne marine, 11 % d'énergie solaire concentrée, 8,4 % avec des centrales solaires, 8,3 % de panneaux solaires sur des bâtiments commerciaux et gouvernementaux, &,3 % de centrales hydroélectriques et 1,7 % d'autres, négligeables.

En outre, l'Espagne atteindrait le milieu de ce siècle avec une réduction de 44% de la demande d'énergie, environ 17 400 décès par an dus à la pollution de l'air, 179 000 millions de dollars d'économies pour des raisons sanitaires et climatiques. la création de 155 000 emplois dans la construction d'infrastructures et de 164 000 emplois supplémentaires dans son fonctionnement quotidien.

Les principaux pays ou régions par type d'énergie propre sont la Biélorussie (64,5% éolien terrestre), Hong Kong (98,2% éolien offshore), Cuba (6,0% en énergie houlomotrice), le Kosovo (35,9% en géothermique), au Tadjikistan (88,1% en hydroélectricité), au Royaume-Uni (1,8% en énergie marémotrice), au Népal (28,6% en panneaux solaires dans les maisons), au Congo (38,1% en panneaux solaires dans les bâtiments commerciaux et gouvernemental), au Luxembourg (92,8% dans les centrales solaires) et au Botswana (12,0% dans l'énergie solaire concentrée).


D'autre part, l'étude indique que cette feuille de route vers un modèle d'énergie renouvelable apporte des avantages collatéraux. Ainsi, rejeter l'utilisation du pétrole, du gaz et de l'uranium suppose d'éliminer l'énergie associée à l'extraction, au transport et au raffinage de ces matériaux, avec laquelle la demande énergétique internationale baisserait de 13%, auxquels s'ajouteraient 23% supplémentaires. parce que l'électricité est plus efficace que la combustion de combustibles fossiles.

En outre, les changements dans les infrastructures signifieraient que les pays n'auraient pas besoin de dépendre les uns des autres pour les combustibles fossiles, ce qui réduirait les conflits internationaux sur l'énergie.

Concernant la question de l'utilisation du vent, de l'eau et du soleil pour l'énergie, car elle dépend de technologies telles que le stockage souterrain de la chaleur dans les roches et que les avions devraient être alimentés à l'électricité ou à l'hydrogène, Jacobson indique Il ressemble au chauffage urbain, qui fournit 60% de la chaleur au Danemark, il y a des ferries et des fusées alimentés par l'hydrogène et les compagnies aériennes investissent maintenant dans les avions électriques.

Les chercheurs soulignent que les fluctuations quotidiennes et saisonnières de la disponibilité du vent, de l'eau et de l'énergie solaire peuvent être traitées de plusieurs façons, que le coût de l'énergie propre est un quart du système actuel basé sur les combustibles fossiles et que l'investissement technologique initial est il se rétablirait au fil du temps en réduisant les coûts liés à la santé et aux effets climatiques.


Sur ce point, on a trouvé beaucoup moins d'information. Les Directives Européennes ont pour objectif de diminuer les émissions gaz à effet de serre d’un 40 % pour 2030 comparé au niveaux 1990. L'Espagne s'est fixée comme objectif d'augmenter son efficience énergétique pour réduire sa consommation d'énergie de 20% pour 2020. Et ces objectifs peuvent se diviser par communautés autonomes : qui veulent aussi réduire leurs émissions, c'est pourquoi toutes les Communautés Autonomes proposent des aides financières aux particuliers. Et comme en Espagne le pouvoir décentralisé chaque Comunidad Autonoma a son propre plan.
À Madrid, au sein du gouvernement mais aussi de plus en plus au sein de la population il existe une volonté d'améliorer la situation de la ville, dans l'objectif d'accomplir une transition énergétique, mais pour l'instant ce n'est que le début d'un projet qui va mettre du temps à se matérialiser. Le gouvernement a mené des études sur le microclimat urbain de la ville mais très peu de mesures n'ont encore été prises. Certes de plus en plus les nouveaux bâtiments s'améliorent au niveau énergétique: 44% des nouveaux bâtiments ont un bilan énergétique B. Mais depuis la crise de 2008 Madrid est parsemé de chantiers de construction inachevés.
Les mesures sont mises en marche par des « plans », voici deux exemples :

  • Plan renove de Ventanas, Madrid subventionne 70 % par m² de verre renouvelé, budget : 745 000 euros.
  • Plan Mad-RE 2017 (Madrid Récup'), budget : 49,7 millions d'euros, c'est une façon de participer à la regénération de la ville, c'est destiné à actualiser tout ce qui permet de faciliter l'accés aux bâtiments ( rampes, ascenceurs), mais aussi à améliorer l'efficience énergétique (notamment l'isolement de bâtiments) ou la réduction de la taxe habitation de jusqu'à 50 % si les systèmes d’énergie de la résidence sont renouvelables et photovoltaïques.



De même, depuis que Ahora Madrid est au pouvoir, beaucoup d'initiatives parallèles ont été mises en place comme emov ( service de carsharing avec des voitures et mêmes motos électriques ), l'installation de bicyclettes électriques, des campagnes de financiation pour regénérer les quartiers et favoriser le local. La multiplication des pics de pollution a permi la prise de conscience citoyenne, et a aboutit à la prise de mesures de limitation comme par exemple l'alternance voitures,ou la limitation de vitesse dans les autoroutres ainsi que des campagnes de conscienciation.













PARTIE 2


Pays où la Transtion Energétique est en train de réussir :
l'exemple de l'Allemagne




Mise en place de “l'energiewende”:


L'énergiewende a deux objectifs : une réduction de la consommation d'énergie, ainsi que le changement des sources d'énergies à des sources d'énergie renouvelable. Ainsi, le gouvernement allemand s'est fixé pour objectif de réuire ses emissions de gaz à effet de serre de 40% en 2020 et de 90% en 2050, par rappot à 1990. De même l'objectid est que 80% de la consommation énergétique soit issue de sources renouvelables en 2050. En 2017, 15,2% de l'ensemble de l'énergie consommée provenait des énergies renouvelables. Les émissions totales de CO2 (pas uniquement du secteur électrique) ont diminué de plus de 25 % depuis 1990.

La trajectoire que l'Allemagne s’est fixée est : un mix électrique composé d’au moins 80 % d’énergie renouvelable en 2050, après une première étape à 50 % en 2030

L'Allemagne a réussi à faire chuté sa production nucléaire de 40% depuis 2006 et de faire augmenté les exportations d'électricité. Cette production d'électricité est possible en partie grâce à l'essor des énergies renouvelables électrique, éolien et photovoltaïque ainsi l'Allemagne permet une diminution des gaz à effet de serre. De plus, elle a réussit à maintenir une consommation d'énergie stable grâce à l'utilisation par la population d'appareils électriques performants. Les énergies renouvelables sont utilisé de plus en plus fréquemment dans le chauffage des logements, des bureaux, et des équipements publics.
L'Energiewende est devenue très populaire par la fermeture de centrale nucléaire et par la multiplication d'installations éoliennes et photovoltaïque. Mais en faite elle a touché les secteurs de la production ET la consommation de l'énergie.
L’effort porte également sur la maîtrise des consommations d’énergie. On a melangé l’incitations et la réglementations ce qui a permis une réduction des consommations d’électricité et de chauffage dans de nombreux bâtiments, neufs comme anciens. Après une période d’augmentation, les consommations d’électricité ont donc pu être stabilisées depuis une dizaine d’années.





Sur le développement du marché des énergies renouvelables en Allemagne (un extrait de futurible) :
Enfin, la politique énergétique volontariste de l’Allemagne a permis de faire émerger un solide socle de petites et moyennes entreprises (PME) et des champions nationaux : dans l’éolien terrestre, par exemple, trois des dix premiers constructeurs mondiaux sont allemands. Ravivant une tradition de gestion locale de l’énergie, l’Energiewende a aussi permis l’apparition de nombreuses coopératives et une réappropriation de la production par les consommateurs. Aujourd’hui, la moitié environ des capacités renouvelables est propriété de particuliers ou d’agriculteurs, contre seulement 7 % pour les grands groupes énergétiques. Mais cette décentralisation, ajoutée au recul du charbon et du nucléaire, a aussi fragilisé les grandes compagnies électriques, dont l’existence reste indispensable à la sécurité énergétique du pays. Une récente réforme du système de soutien aux renouvelables semble avoir pour effet de favoriser à nouveau les grands groupes.





Bibliographie


  • Situation Energétique de l'Espagne


Document 1:
https://www.cairn.info/revue-realites-industrielles1-2009-4-page-114.htm

Document 2 : http://www.expansion.com/empresas/energia/2017/08/26/59a15be5e5fdeaa9638b45d6.html


  • L'exemple del'Allemagne


https://www.cleanenergywire.org/dossiers/germanys-energiewende-easy-guide

http://decrypterlenergie.org/la-sortie-du-nucleaire-en-allemagne-entraine-t-elle-une-hausse-des-emissions-de-co2

https://www.futuribles.com/fr/article/transition-energetique-allemande-un-modele-toujour/

Carlota Emeryk

Messages : 5
Date d'inscription : 02/10/2017

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